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Les sources d'acquisition de la science et les ouvrages des contemporains
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Les sources d'acquisition de la science et les ouvrages des contemporains
Q : Quelle est l’opinion de votre éminence concernant ceux qui déconseillent la lecture des livres de prédicateurs contemporains et qui pensent qu’il faut se limiter aux livres des Pieux Prédécesseurs (As-Salaf ul-Akhiâr) et en prendre la méthodologie ? Quelle est la vision la plus juste ou la plus conciliante concernant les livres des Anciens, qu’Allah leur fasse miséricorde, et ceux des prédicateurs et penseurs contemporains ?
R : Je pense qu’il faut avant tout apprendre la science de la prédication (Ad-Da’wa) dans le Livre d’Allah et la Sunna de Son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et cela est notre avis à tous, sans aucun doute. Puis, après cela vient ce qui a été rapporté des Califes bien guidés, des Compagnons, et des imams de l’islam parmi ceux qui nous ont précédés (Salaf).
Quant à ce dont parlent les contemporains et les auteurs actuels, cela concerne des choses qui se sont passés qu’ils connaissent mieux (que ceux les savants du passé). Si donc une personne peut obtenir de leurs livres ce qui peut lui être profitable de ce point de vue-là, il en aura tiré un grand avantage. Nous savons aussi que les contemporains ont acquis ce qu’ils ont de science de ceux qui les ont précédés ; donc, nous aussi, nous recherchons la science d’où ils l’ont acquise.
Cependant, il y a certaines choses nouvelles qui sont apparues et qu’ils connaissent mieux que nous… De plus, elles n’étaient pas connues des Anciens en tant que telles. C’est pourquoi je pense que le musulman se doit de tirer parti de ces deux bonnes choses : il doit avant tout se baser sur le Livre d’Allah et la Sunna de Son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, puis sur les dires des Pieux Prédécesseurs comme les Califes bien guidés, les Compagnons et les imams des musulmans, et enfin sur ce que les contemporains ont écrit concernant des choses qui ont eu lieu à leur époque et qui n’étaient pas spécifiquement connues par les Anciens.
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Cheikh Otheimine, Kitâb ud-Da’wa, page 65, 66.
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