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L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

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Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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La bonne parole est comme un bel arbre...
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Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


Verset de Coran

21 36 Quand les mécréants te voient, ils ne te prennent qu´en dérision (disant) : "Quoi ! Est-ce là celui qui médit de vos divinités ? " Et ils nient [tout] rappel du Tout Miséricordieux.

Haadith Aleatoire

 

Anas   a dit :
J'ai entendu le Messager d'Allah  dire : 
Allah  le Très-Haut dit :
"Ô fils d'Adam ! Tant que tu M'implores et que tu espères en Moi, Je te pardonnerai tes péchés et Je ne m'en soucierai pas.  
Ô fils d'Adam ! Si tes péchés atteignaient les nuages du ciel, et que tu implores Mon pardon, Je te pardonnerai, et Je ne m'en soucierai pas. 
Ô fils d'Adam ! Si tu Me rencontres avec l'équivalent de tous les péchés de la terre, sans rien M'associer, Je te donnerai l'équivalent en pardon." 
Rapporté pat Tirmidhi ( Riyad Es-Salihine chapitre 52 hadith 442 )

 

27) Chapitre XXXII .Le médecin ignorant qui devra assumer la responsabilité de ses actes

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LA MEDECINE PROPHETIQUE

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

Chapitre XXXII 


Le médecin ignorant qui devra assumer la responsabilité de ses actes


Abou Daoud, An-Nissai et Ibn Majah ont relaté ces paroles de 'Amr Ben Chouayb, lui-même rapportant d'après son père qui a raconté d'après son grand-père: «Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a dit: «Celui qui exerce le métier de médecin alors qu'il n'a guère appris cette science auparavant, devra assurer pleinement la responsabilité de ses actes».Ce Hadith renferme trois acceptions: une acception linguistique, une autre juridique et une dernière médicale.Quant à l'acception linguistique, fa médecine pourra revêtir dans la langue arabe significations dont: la remise en état. On dira:je l'ai soigné,"c'est à dire je l'ai réparé comme on dira: il est expert et habile.Le poète a dit: Si sur Tamim s'abat un changement, je serai le médecin perspicace. L'une des significations de ce terme est: l'habil¬eté. El-Jawhari a dit: «Tout homme habile est médecin pour les Arabes».

Abou Oubaïd a dit aussi: «L'origine de la médecine est liée à l'habileté et à l'ingéniosité. Ainsi, serait-on amené à qualifier de médecin celui qui n'a pas trait à la guérison des malades».D'autres ont dit également: c'est un homme médecin c'est à dire habile, et il a été ainsi qualifié en raison de son adresse et de sa sagacité.Une autre signification de ce terme serait: la sorcellerie.

 

Dans les deux «Sahihs», sont citées ces paroles de Aicha: «Lorsque la juive ensorcela le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, et que les deux anges étaient assis près de sa tête et de ses pieds, l'un d'eux demanda: «Qu'a cet homme?» et l'autre rétorqua:

«Il est ensorcelé». Il redemanda: «Qui l'a ensorcelé?» L'autre répliqua: «Telle personne juive».

Quant à l'acception juridique, elle implique l'assumation de la responsabilité par le médecin ignorant.Si ce dernier exerce la science médicale alors que ses connais¬sances en la matière ne sont que minimes, il serait en position de ravager les âmes par son ignorance et serait en train d'entreprendre, impétueusement, ce qu'il ne connaît point. Ainsi, aurait-il exposé le malade à un danger imminent. C'est pour cela qu'il est unanime¬ment admis qu'il devra, assumer la responsabilité de ses actes.El Khattabi a dit: «Je ne connais aucune contestation concernant le fait qu'un médecin qui nuit au malade est responsable de ses actes et que celui qui s'adonne à une science ou à un métier qu'il ne connaît pas à fond est un injuste. S'il cause l'atrophie du malade, il devra payer le prix du sang et échappera au châtiment car il n'agit qu'après avoir obtenu le consentement du malade.

Mais selon l'avis de la majorité des ulémas, le prix du sang incombe à «l'aqila» du faux médecin. (L'aqila est l'ensemble des héritiers et proches de l'homme). J'ai déjà cité cinq parties dans cette perspective: d'abord, un médecin habile qui aurait proprement exercé son métier sans commettre de dégâts mais il se fait que son action, autorisée par le législateur et le malade, atrophie l'organe ou cause la mort ou annihile une qualité.Dans ce cas, il n'est pas unanimement admis qu'il est pleinement responsable car il a été autorisé à performer ses actes. L'exemple qui illustre clairement ce premier cas est la circoncision d'un garçon à un âge propice. Le médecin chargé de le circoncire accomplit proprement sa tâche mais il arrive que l'organe - ou le garçon - s'est atrophié. Ce médecin ne sera pas déclaré responsable.Un autre exemple à l'appui se ramène à la saignée d'une per¬sonne ou d'un animal en temps adéquat et de façon correcte. Mais si cette saignée provoque la détérioration, le médecin ne sera pas prononcé responsable de ce fait.Ceci s'applique aussi à toute situation dans laquelle le guérisseur est autorisé à opérer telle que l'application de la peine prescrite et de la loi du talion, contrairement à la conviction de Abi Hanifa,    

 qu'Allah lui fasse miséricorde, qui a exhorté l'assumation de la responsabilité par le médecin. Nous citons de même le cas de l'exil du fomicateur (pour un an), du battement de la femme par son mari ou de l'apprenti par son maître ou de la monture par celui qui la loue, contrairement à l'estimation de Abi Hanifa et de Al Chafî'i, qu'Allah leur fasse miséricorde, qui ont exhorté l'assumation de la pleine responsabilité par le médecin.

Al Chafî'i, qu'Allah lui fasse miséricorde, a exclu le cas du battement de la bête de somme.La règle, unanime soit-elle ou contestée, est que tout auteur d'un crime est déclaré responsable ce qui fait l'objet d'un accord unanime, mais d'autre part il n'y aura aucune indemnisation quand il s'agit de l'exercice du métier.

Ce qui est exorbitant de ces deux situations est litigieux car Abou Hanifa, qu'Allah lui soit miséricordieux, a exigé l'assumation de la responsabilité absolue dans ce cadre, alors qu'Ahmed et Malek, qu'Allah leur soit miséricordieux, ont supprimé cette re¬sponsabilité.Al Chafî'i, qu'Attah lui soit miséricordieux, a distingué, quant à lui, entre le prédestiné dont lé médecin ne sera pas responsable et le non prédestiné pour lequel il sera tenu responsable.

Abou Hanifa, qu'Allah lui soit miséricordieux, a estimé que l'autorisation à entreprendre un acte est conditionnée par la salu¬brité.Ahmed et Malek, qu'Allah leur soit miséricordieux ont estimé que l'autorisation décline la responsabilité.Al Chafî'i, qu'Allah lui soit miséricordieux, a estimé que le prédestiné ne pourra être modifié car il occupe la même place que le Coran et la tradition du Prophète.Quant à ce qui n'est [pas] prédestiné, tel que l'exil et les punitions, il sera jurisprudentiel et s'il cause l'atrophie, il y aura une indemnisation car il sera considéré comme une agression.

 

(Chapitre): La deuxième partie concerne un guérisseur ignorant qui a causé la mort au malade. Si le souffrant était au courant de l'ignorance du médecin, et accepte de se fier à ses soins, ce médecin ne sera point responsable. Le Hadith ne contredit pas cette affirma¬tion, car le contexte général de ces mots indique que ce guérisseur a dupé le malade, lui faisant croire qu'il est un médecin alors qu'il ne l'est point.Si le malade est convaincu que ce guérisseur est un véritable médecin et lui autorise à opérer, se fiant ainsi à sa science, le guérisseur devra assumer la responsabilité de ses actes, de même que si le guérisseur prescrit un médicament au malade confiant à son habileté et à sa science et que ce médicament s'avère nocif, il assumera la responsabilité de son acte. Le Hadith concernant ce sujet est explicite et clair.

 

(Chapitre): La troisième est relative au médecin habile qui, autorisé à opérer, accomplit parfaitement sa tâche or il commet une gaffe qui altéra un organe sain tel que l'erreur commise par un circonciseur qui porte atteinte au gland de la verge. Dans ce cas, le guérisseur assumera la responsabilité de son erreur. Si plus que le tiers du gland est coupé, l'indemnisation incombera à «l'aqila».La question qui se pose au cas où il n'y a pas une aqila est la suivante: l'indemnisation sera-t-elle payée par lui ou par le trésor public? A cette question correspondent deux opinions d'Ahmed.On a dit: si le médecin appartient aux gens du Livre, il paiera lui-même la composition légale, alors que s'il est musulman, deux possibilités sont à envisager:En cas d'absence d'un trésor public ou en cas où le trésor public est incapable de supporter cette composition légale: celle-ci sera-t-elle annulée ou bien incombera-t-il au perpétreur du crime de la payer de son argent propre? Le plus usagé est l'annulation de la composition légale.(Chapitre):La quatrième partie se rapporte au médecin habile et avisé qui a prescrit au malade un médicament qui s'est avéré délétère, provoquant le décès du souffrant. Dans cette optique, deux récits sont invoqués:Le premier stipule que la composition légale du malade sera versée par le trésor public alors que le deuxième indique que cette composition serait assurée par «l'aqila» du médecin.L'imam Ahmed a stipulé ces deux jugements concernant l'erreur du chef et du gouverneur.(Chapitre): La cinquième partie revient au médecin habile quiaccomplit correctement sa tâche et qui coupe une scrofule d'un homme, d'un garçon ou d'un fou sans le consentement du concerné où bien de son tuteur. Cette partie concerne aussi celui qui circoncit un garçon sans l'autorisation de son tuteur, causant un dégât à lapersonne en question.Certains ont affirmé que ce médecin sera tenu d'assumer la responsabilité de son acte étant donné qu'il n'a pas été autorisé à l'entreprendre. Mais si l'adulte ou le tuteur de l'enfant ou du fou octroient leur consentement, il ne sera pas responsable.Il se peut qu'il ne soit aucunement responsable vu qu'il est un bienfaiteur et les charitables ne sont point fautifs. Mais s'il est abuseur, le tuteur ne sera pas en mesure d'annuler la responsabilité du médecin et s'il n'est pas abuseur, il ne sera aucunement tenuresponsable.Si l'on dit: ce médecin est abuseur lorsqu'il ne jouit pas de l'autorisation à opérer et non pas comme tel lorsqu'il n'y est pasautorisé!Je dirai: «S'il y a un abus ou non, cela revient à son acte et l'autorisation ne joue pas ici aucun rôle déterminant, ce qui consti¬tue un objet d'étude et d'examination.(Chapitre): Le médecin est ici celui qui soigne par ses prescrip¬tions et celui qui prend l'appellation de «traiteur des caractérolo-gies»: c'est l'oculiste qui utilise la spatule à kohol, le chirurgien qui manie le bistouri et utilise le Uniment, le circonciseur qui opère avec le rasoir, le saigneur qui emploie la lancette ou les ventouses , le rebouteur qui disloque un membre, l'ajointe et le ligaturez-le cautér-iseur qui utilise le feu et les pointes de fer et enfin celui qui pratiqueles lavements.Qu'il applique ses soins à un homme ou à une bête, le performa-teur de ces actes sera nommé: médecin. Il est un usage que d'attri¬buer à chacun de ces médecins une appellation spécifique de même que le terme: monture englobe tout genre de bête.(Chapitre): Le médecin habile est celui qui respecte les vingtrègles suivantes:

 

1 - L'examen du genre de la maladie pour la spécifier

 

.2 - L'examen de la cause de la maladie et de sa cause efficiente. 

 

3 - La capacité du malade à résister à la maladie. S'il manifeste une bonne résistance au mal, le médicament n'affectera guère la force du malade.

 

4 - L'examen du tempérament naturel du corps.

 

5 - Le tempérament anormal.

 

6 - L'âge du malade.

 

7 - L'habitude du malade.

 

8 - La saison de l'année et ce qui lui est propice.

 

9 - Le pays du malade.

 

10 - L'état de l'air durant la période de la maladie.

 

11 - L'examen de l'anticorps qui combattra la maladie.

 

12 - L'examen de la potentialité du médicament et de l'équilibre entre celle-ci et la force du malade.

 

13 - Le but escompté du médecin ne devra pas se réduire à l'élimination de la maladie mais devra revenir à préserver de l'occur-ence d'une défectuosité plus maléfique. Si son élimination ne garan¬tit pas l'évitement d'une maladie plus nocive, le médecin maintiendra ce fléau et l'atténuera, telle que la maladie des orifices des veines qui, une fois coupées, pourront engendrer des maux plus ardus.

 

14 - La cure par le moyen le plus simple, étant donné que le recours à la cure par les médicaments n'aura lieu qu'en cas où le traitement par la nourriture se révèle impossible. On n'utilisera le médicament composé que si le médicament simple est impossible à employer. Il est un plaisir pour le médecin que de recourir à la cure par la nourriture au lieu de la cure par médicaments et aux médica¬ments simples au lieu des médicaments composés.

 

15 - L'examen de la maladie afin de savoir si elle est curable ou pas. Si elle se révèle incurable, le médecin ne devra pas être incité par l'avidité à administrer au malade un remède inefficace.Même si la maladie est susceptible d'être guérie, pourra-t-elle être éliminée ou pas? Si elle est invincible, pourra-t-elle être atténuée ou réduite?Le médecin pourra recourir au traitement pour secourir la force et amoindrir la matière au cas où le mal est susceptible d'être atténué.

 

16 - Le médecin ne devra affecter l'une des humeurs par vidage avant qu'elle ne soit mûre mais il devra la mûrir avant d'amorcer le vidage.

 

17 - Le médecin devra disposer d'une large expérience dans les maladies qui affectent les cœurs et les âmes et leurs remèdes, ce qui constitue une des plus importantes bases de la cure des corps. Il est certain que le corps et la nature réagissent à l'âme et au cœur.Si le médecin se connaît dans les maladies du cœur et des âmes ainsi que leur cure, il constituera le médecin parfait.Le médecin qui ne jouit d'aucune expérience dans ce domaine, même s'il est habile à traiter la nature et les états du corps est un quasi-médecin.Tout médecin qui ne soigne pas le souffrant en examinant la santé de son cœur et en revigorant son âme et ses forces par l'aumônerie, la charité, l'orientation vers Allah et vers l'au-delà, ne sera guère considéré comme un médecin mais plutôt un guérisseur incompétent.Parmi les remèdes de la maladie, figurent: l'acte de charité et de bienfaisance, l'invocation d'Allah et les prières, l'imploration et la supplication d'Allah et le repentir. Ces facteurs exercent une influ¬ence dans l'évincement des fléaux et l'occurence de la guérison, plus puissante que celles des médicaments naturels. Cependant, cette influence est corrélée au degré d'aptitude de l'âme à la tolérer et sa conviction de son efficacité.

 

18 - La complaisance et l'indulgence à l'égard du malade telles que la bienveillance témoignée au garçon.

 

19 - L'utilisation des divers traitements naturels et divins et la cure par imagination vu que les médecins habiles conçoivent des remèdes que le médicament ne pourra atteindre étant donné que le médecin adroit recourt à tout remède pour vaincre la maladie.

 

20 - Le médecin devra s'appuyer sur des bases fixes de façon que sa cure soit fondée sur six piliers: le maintien de la santé, le rétablis¬sement de la santé perdue dans la mesure du possible, l'élimination du fléau ou son atténuation autant que possible, la tolérance de la moindre des calamités pour anéantir la plus dangereuse et la perte de l'un des deux intérêts pour gagner le plus important.

Ces six principes constituent le pivot du remède et tout médecin qui ne s'y réfère pas n'est pas un médecin proprement dit. Et Allah est omnis¬cient.

 

(Chapitre): Puisque la maladie revêt quatre états: un commencement, une aggravation, une fin et une dégradation, le médecin devra respecter chacune de ces conditions de la maladie en leur attribuant ce qui leur convient et leur correspond et en utilisant ce qu'il faut à chacune d'elles.
Si, au début de la maladie, le médecin estime que la nature a besoin d'un élément qui agitera les déchets et les extraira en raison de leur mûrissement, il devra recourir à cet élément.Si le médecin se trouve incapable de remuer la nature au début de la maladie pour une entrave quelconque ou pour l'amollissement de la force qui s'avère incapable de supporter le vidage ou pour le refroidissement de la saison ou pour une surabondance, il devra se méfier d'entreprendre ceci durant la période d'aggravation de la maladie sinon, la nature se déroute, étant préoccupée par le médica-ment et omet de combattre la maladie de même qu'un cavalier occupé à combattre son ennemi s'en détourne si son attention est déviée de la lutte contre son adversaire. Cependant, il faudra ici que le médecin assiste la nature à maintenir la force dans la mesure du possible.Si la maladie prend terme ou s'atténue, le médecin devra la vider ou extraire ses causes provocatrices. Si la maladie se détériore, son élimination deviendra plus facile de même que l'ennemi désarmé, dont les forces sont épuisées est facilement maté, mais s'il fuit, sa saisie s'en trouvera plus aisée. La puissance de la maladie est à son paroxysme à son commencement, durant son vidage et l'apogée de sa force. Ainsi, le mal et le remède sont similaires.

 

(Chapitre): II est une habileté du médecin que de recourir au moyen le plus simple dans son traitement tant que cela lui est accordé, sans utiliser le moyen le plus compliqué et en progressant du remède le plus faible au plus fort.

Cependant, si l'on craint l'anéantissement de la force à ce moment, il incombe de commencer par le plus fort et d'adopter un traitement diversifié afin que la nature ne s'y habitue pas car, dans ce cas, sa réaction au traitement s'affaiblira.

Il faudra également éviter les médicaments forts durant les saisons fortes.Il a été précité que si le médecin pouvait utiliser le remède par la nourriture, il ne recourra guère aux médicaments. Si la situation du malade lui est ambiguë: est-il chaud ou froid?, il n'entreprendra aucun remède dont les conséquences sont incertaines.Il n'y aura cependant aucun mal à expérimenter un remède anodin.

Si plusieurs maladies se combinent, le médecin remédiera pri-mordialement à celle qui se caractérise par l'une de trois caractéristiques dont la première consiste à ce que la guérison de l'une des maladies soit dépendante de la guérison d'une autre telles que la tumeur et l'ulcère. Le médecin entreprendra de remédier primordialement à la tumeur.

La deuxième consiste à ce que l'une des maladies occurentes soit la cause d'une autre telles que l'embolie et la fièvre pourrie. Il commencera donc par éliminer la cause provocatrice.

La troisième consiste à ce que l'une des maladies soit plus grave que l'autre telles que les maladies intenses et les maladies chroni¬ques. Le médecin s'appliquera d'abord à soigner la maladie ardente sans négliger pour autant la maladie chronique.Si la maladie et le mal accidentel coïncident, le médecin s'adonnera d'abord à soigner la maladie sauf si le mal accidentel est plus intense tel que la constipation douloureuse.Dans ce cas, la douleur est d'abord lénifiée pour passer ensuite au traitement de l'embolie. Si le médecin est capable de remplacer la cure par vidage par la faim, le jeûne et le sommeil, il ne recourra pas au vidage. Il en fera de même pour préserver toute santé. S'il veut la métamorphoser en une condition meilleure, il le fera en moyennantson contraire.

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