Fatawas Dar al Ifta
L'erreur dans l'effort d'interprétation
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L'erreur dans l'effort d'interprétation.
Q : Dans un certain nombre de points, le jugement de l’islam est ignoré par l’individu, il peut alors se tromper à cause de son manque de connaissance. Quelques temps après, il apprend les prescriptions religieuses pour certains de ces points.
Sera t-il jugé pour l’œuvre qu’il a commis sans connaître le jugement de la religion dans le cas posé ? Y aura-t-il un repentir ici pour l’erreur commise sans science après avoir su le jugement de la religion ?
R : Louange à Allah seul, que la prière et le salut soient sur son messager, sa famille et ses compagnons… ensuite :
Si le point où il s’est trompé fait partie des points qui demande des efforts d’interprétation et dans lequel les savants ont divergé, que son erreur n’est pas basée sur son envie, et qu’il n’est pas sorti des dires des savants qui ont divergé dans ce sujet, alors il n’y aura ni péchés ni mal, et il ne sera pas obligé de se repentir de cela. Par contre, il lui sera obligatoire de suivre ce qui lui est apparu de vérité s’il fait partie de gens de science. Dans le cas contraire, son obligation sera de demander aux gens de science avant de faire l’acte dans lequel il ne connaît pas le jugement d’Allah d’après la parole d’Allah qu’Il soit glorifié :

« Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas » (sourate 'les abeilles' verset 43)
Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons ainsi que le salut.
Fatwa du comité permanent :
- Membres : Abdallah ibn ghadayen
- Vice-président : Abdrazeq hafifi
- Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ben Baz
- Page 27, tome 5, fatwa numéro : 4221
Le fait de laisser entrer un non musulman dans la mosquée
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Le fait de laisser entrer un non musulman dans la mosquée.
Q : Qu’en est-il du fait de laisser un non musulman entrer dans la mosquée ?
R : Il est interdit aux musulmans de permettre à tout mécréant d’entrer dans la Mosquée sacrée et ses alentours. En effet selon le verset du Coran où il est dit :

"O vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu'impuretés : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci. "
(sourate 9 : 'Le repentir' -verset 28)
Quant aux autres mosquées, certains savants en jurisprudence l’autorisent car selon eux rien ne l’interdit. Contrairement à d’autres qui l’interdisent en faisant une analogie avec la Mosquée sacrée. Mais le plus juste, c’est l’autorisation, s’il y a un intérêt religieux ou un besoin précis comme pour qu’il y entende ce qui pourrait l’inciter à entrer dans l’islam ou pour qu’il boive de l’eau se trouvant à l’intérieur de la mosquée ou pour tout autre chose de ce genre.
Car le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui ) a ligoté Toumama ibn assal el hanafi dans la mosquée avant qu’il n’embrasse l’islam. Et la délégation de la tribu de Thaquif et les chrétiens de Najran sont également rentrés dans la mosquée avant leurs conversions pour l’intérêt que cela représente : le fait d’écouter les sermons du prophète, voir les musulmans en prière, et bien d’autres choses qui seront énormément profitables à celui qui fréquente la mosquée.
Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.
- Fatwa du comité permanent :
- Membres : Abdallah ibn Qouh´oud , Abdallah ibn Ghadayen
- Vice-président : Abdrazeq 'Afifi
- Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ben Baz
- Tome 6, page 279, question numéro : 2922.
La quête de dons dans la mosquée
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La quête de dons dans la mosquée.
Q : Est-il permis de ramasser de l’argent pour des projets de bienfaisance et de vendre des livres religieux dans les mosquées en France ?
R : Il est permis de ramasser des dons financiers dans les mosquées pour des associations de bienfaisance. Car il y a dans cela une entraide dans l’obéissance et le bien. Allah (Le Très-Haut) a dit :
«Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition!»
(sourate 5 : 'La table servie' - verset 2).
Par contre, pour ce qui est de la vente de livres religieux dans la mosquée, ceci est interdit en France ou ailleurs, selon la parole du prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :
« Si vous voyez quelqu'un qui achète ou vend dans la mosquée, dites-lui :« Qu'Allah rende ton commerce perdant. »
Car il y a dans cela le fait de prendre les mosquées comme lieux de commerce, alors qu’elles ne sont pas faites pour cela. Bien au contraire elles sont là pour l’adoration, l’invocation d’Allah, l’apprentissage de la science et tout ce qui s’y rapporte. Il faut donc préserver les mosquées de ce qui pousse au chahut, au haussement des voix, et tout ce qui provoque débats et disputes pour des affaires mondaines.
Il est permis de vendre des livres religieux hors de la mosquée ou à ses portes.
Et c’est d'Allah que vient le succès. Que la prière d’Allah et Son salut soient sur notre prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.
- Fatwa du comité permanent :
- Membres : Abdallah ibn Qouh´oud , Abdallah ibn Ghadayen
- Vice-président : Abdrazeq 'Afifi
- Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ben Baz
- Tome 6, page 292, question numéro : 6364.
Les applaudissements
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Les applaudissements.
Q : Est-il permis d’applaudir à l’intérieur de la mosquée pour honorer le conférencier, le prêcheur ou pour des réjouissances occasionnelles ?
Car l’applaudissement des hommes fait partie des actes pré-islamiques, comme le dit Allah (qu’Il soit glorifié) :
«Et leur prière, auprès de la Maison, n'est que sifflement et battements de mains" (sourate 'Le butin'- verset 35).
Les gens de science ont interprété ‘le sifflement’ par le ‘bruissement’ et ‘les battements de mains’ par ‘l’applaudissement’.
Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soient sur notre prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons
- Fatwa du comité permanent :
- Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ben Baz
- Vice-président : Abdrazeq 'Afifi
- Membres : Abdallah ibn Qouh´oud , Abdallah ibn Ghadayen
- Tome 6, page 307, question numéro : 7774.
Boire de l'alcool durant les nuits de Ramadhan
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Boire de l'alcool durant les nuits de Ramadhan.
Q : Une personne qui boit de l'alcool, et ne peut s'empêcher de le faire pendant les nuits du mois de Ramadhan, que dire de son jeûne si l'on sait qu'il s'abstient de manger le jour, pour s'adonner à l'alcool la nuit ?
R : Boire de l'alcool constitue l'un des plus grands péchés, comme le Seigneur le formule :
« Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. * Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l'inimitié et la haine, et vous détourner d'invoquer Allah et de la Salâ. Allez-vous donc y mettre fin? »
(Sourate El Maida- versets 90 et 91)
Il n'est donc pas tolérable d'en boire quel que soit le moment de l'année (pendant le Ramadhan ou autre), même si cela est plus blâmable pendant le mois sacré en particulier. Toute personne s'y adonnant doit cesser de le faire en se repentant à Dieu, et en le regrettant fortement, conscient du tort que constitue un tel délit. Il doit aussi s'engager à ne plus reproduire une telle infamie, que ce soit pendant le Ramadhan ou tout au long de l'année.
Concernant le fait d'en boire durant la nuit, il demeure que son jeûne soit valable et valide s'il s'est abstenu de manger, de boire, absorber ou commettre tout ce qui pourrait nuire à la validité de son jeûne de l'aurore jusqu'au couché du soleil, à la condition d'avoir émis l'intention de jeûner.
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Fatwa du comité permanent
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Tiré du recueil « Fatwa islamia » Tome 2, page 237