Fatawas Dar al Ifta
Le fait de rendre le mal par le mal
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Le fait de rendre le mal par le mal.
Q : Un employé a menti à propos de son collègue, ce qui lui a porté préjudice ; puis, ce dernier lui a rendu la pareille et cela a porté préjudice au premier. Quel est le statut de tels agissements ?
R : Les deux ont mal agi, et chacun doit demander à son collègue de lui pardonner l’injustice dont il est responsable contre l’autre.
Si cela n’est pas fait, c’est Allah Qui jugera entre Ses serviteurs, le Jour du Jugement.
Et chacun doit s’empresser de se repentir auprès d’Allah, qu’Il soit Exalté.
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Le Comité Permanent, page 67
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Fatâwâ lil-Muwazzhafîna wal-’Ummâl
Utiliser ses connaissances
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Utiliser ses connaissances.
Q : Quelle est la position de l’islam sur le fait d’utiliser ses connaissances ?
Si, par exemple, je veux accéder à un poste ou me faire accepter dans un école, ou autre chose du même ordre, et que j’ai recours à un intermédiaire, quel est statut d’une telle action ?
R :
Premièrement : Si l’intervention de quelqu’un en votre faveur pour un travail résulte dans la privation d’une personne prioritaire qui mérite plus que vous d’y être assignée, du point de vue des compétences que ce poste requiert, de la capacité à supporter les charges qu’elle implique et du soin apporté au travail, alors l’intervention est interdite.
En effet, c’est une injustice à l’égard de celui qui mérite plus ce poste, et à l’égard des gouvernants en les privant du travail des gens compétents, de leurs services et de leur aide pour effectuer certaines charges de la vie ; c’est aussi une injustice à l’égard de la communauté en la privant de ceux qui peuvent accomplir les travaux nécessaires et combler ses besoins de la meilleure manière.
En outre, ce type d’intervention crée de la haine et des suspicions, et c’est une corruption pour la société.
En revanche, si cette intercession ne cause la perte des droits de personne, ni leur réduction, alors elle est permise, et la Loi incite même à le faire. L’intercesseur sera récompensé, si Allah le Veut. Il a été établi que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :
« Intercédez et vous serez récompensés. Ensuite, Allah décidera de ce qu’Il veut par l’intermédiaire de son Messager. »1
Deuxièmement : Les écoles, instituts et universités sont des facilités publiques pour la communauté. Les gens y apprennent ce qui leur est utile dans leur religion et dans leur vie.
Aucun membre de la communauté n’a d’avantage sur un autre sauf pour certaines raisons dont l’intercession ne fait pas partie.
Si, donc, l’intercesseur sait que son intercession va priver ceux qui sont prioritaires du point de vue de la compétence, de l’âge, ou de l’antériorité du dépôt de dossier, ou des critères semblables, alors l’intercession, dans ce cas, est interdite, à cause de ce qu’elle provoque comme injustice envers celui qui sera lésé ou se verra obligé d’aller à une école plus éloignée, se fatiguant ainsi pour que d’autre se reposent, et aussi, à cause de la haine et de la corruption de la communauté que cela entraîne.
Et qu’Allah prie et salue notre Prophète Muhammad, ses proches et ses Compagnons.
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Fatwa du Comité Permanent
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Fatâwâ lil-Muwazzhafîna wal-’Ummâl, pages 11 et 12.
Le commerce de change au marché noir
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Le commerce de change au marché noir.
Q : Le commerce de change au marché noir est-il permis, alors que les lois du pays l’interdisent ?
R : Il est permis d’acheter une monnaie avec une autre monnaie d’un type différent, en effectuant la transaction de la main à la main, par échange immédiat, même si le prix diffère.
Le fait que ce soit en contradiction avec les lois conventionnelles n’empêche pas le caractère licite de l’opération.
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Fatwa du Comité Permanent
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Fatâwâ Islâmiyya, Tome 2 page 15.
Décret concernant le jeu de baby-foot
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Décret concernant le jeu de baby-foot.
Q : Quel est le décret concernant ce jeu qui est apparu dans les marchés, et auquel jouent les enfants et les jeunes hommes ?
Il consiste en une table avec des statuettes de joueurs de football que l’on actionne avec les mains, et une petite balle. Celui qui perd paie le prix de la partie au propriétaire du jeu, et celui qui gagne ne paie rien.
Est-ce que ceci, ou des choses semblables, sont permises dans la Loi islamique ?
R : Si ce jeu est comme vous avez mentionné, à savoir que la table de jeu comporte des statuettes, et que le perdant paie le prix de la partie au propriétaire, alors c’est illicite pour plusieurs raisons :
Premièrement : Le fait de s’occuper de ce jeu fait partie des amusements qui gâchent le temps libre de celui qui y joue, et lui font perdre beaucoup de ses intérêts que ce soit dans sa vie ou dans sa religion. Ce jeu pourrait devenir une habitude chez lui, et une excuse pour passer à une chose encore plus mauvaise parmi les types de jeu de hasard. Tout ce qui est de cette sorte est illégal et illicite selon la Loi.
Deuxièmement : Faire des statues ou des images, ou les acheter, est parmi les péchés majeurs, parce qu’il y a des hadiths authentiques où Allah a menacé, ainsi que son Messager, prière et salut d’Allah sur lui, celui qui fait cela de lui réserver le Feu (de l’Enfer) et un châtiment douloureux.
Troisièmement : Le fait que le perdant paie le prix de la partie est illicite, parce que c’est du gaspillage et de la perte de l’argent, que de le dépenser dans du jeu et de l’amusement. La location de ce jeu est un contrat non valide. Ce qu’en gagne son propriétaire est un gain illicite, et c’est de la consommation illégale de l’argent des gens, et cela fait partie des péchés majeurs et des jeux de hasards interdits.
Et qu’Allah prie et salue notre Prophète Muhammad, ses proches et ses Compagnons.
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Fatwa du Comité Permanent
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Fatâwâ Islâmiyya, Tome 2 page 333.
Une femme chez un médecin-homme
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Une femme chez un médecin-homme.
Q : Est-ce qu’il est permis à un homme d’emmener sa femme chez un médecin homme musulman ou mécréant, pour recevoir des soins et qu’elle se découvre jusqu’à montrer ses parties intimes, sachant que certain vont chez le médecin avec leurs filles pour un examen de virginité, et font cela à l’approche du mariage ?
R : Si l’examen peut être effectué par une femme musulmane, il est interdit qu’elle se découvre chez un homme même s’il est musulman, et qu’il traite sa maladie.
Si ce n’est pas possible, et que l’examen est absolument nécessaire pour les soins, il est donc permis qu’elle se découvre devant le médecin musulman en compagnie de son mari ou d’un Mahram1,de peur de la tentation ou de se retrouver dans une situation indésirable.
Si l’on ne trouve pas de médecin musulman, on peut consulter un médecin mécréant sous les conditions citées précédemment.
Qu'Allah prie et salue sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille et sur ses Compagnons.
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Fatwa du Comité Permanent de l’Iftâ.
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Revue des Recherches Islamiques, n19, page 149