.jpg)
Fatawas Sheihk Otheimin
Porter des vêtements sur lesquels se trouvent des images
/ 0
- Détails
- Catégorie : Fatawas Sheihk Otheimin
- Affichages : 1116
Porter des vêtements sur lesquels se trouvent des images
Q : Quel est l’avis de l’islam sur le fait de porter des vêtements sur lesquels se trouvent des images ?
R : Il n’est pas permis de porter des vêtements sur lesquels se trouvent des images d’hommes ou d’animaux. Ce genre d’images est également interdit sur tout ce qui couvre la tête, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit dans un hadith authentique :
« Les anges n’entrent pas dans une maison où il y a une image. »1
Par conséquent, je pense qu’il n’est permis à personne de garder des photos souvenirs. Celui qui est en possession de ce genre de photos doit les détruire, qu’elles soient accrochées au mur, gardées dans un album ou dans n’importe quel endroit. La présence de ces photos empêche les anges d’entrer dans la maison et prive ainsi les habitants de ces visites. Le hadith que j’ai cité précédemment est authentique. Et Allah est le Plus Savant.
-
Fatwa de cheikh Otheimine
-
Al-Majmûc uth-Thamîn (Le Recueil Précieux), vol. 1, page 199.
__________________
Le statut juridique des statues
/ 0
- Détails
- Catégorie : Fatawas Sheihk Otheimin
- Affichages : 957
Le statut juridique des statues
Q : Quel est l’avis de l’islam sur la représentation par le dessin des créatures ayant une âme ? Est-ce que cette représentation entre dans le sens général du hadith Qudsî 1 :
« Qui est plus injuste que celui qui essaie de créer comme Moi ? Qu’ils créent donc une fourmi, ou qu’ils créent une graine, ou qu’ils créent un grain d’orge ! »2 ?
R : Effectivement, cette représentation entre bien dans le sens du hadith.
La création à laquelle fait allusion le hadith est de deux sortes : une création descriptive en trois dimensions : ce sont les sculptures, et une création descriptive en deux dimensions : ce sont les images dessinées.
Ces deux catégories de représentation entrent dans le sens général du hadith précédent. La représentation des caractéristiques physiques par le dessin est comparable à la représentation par la sculpture, même si cette dernière est pire, car elle réunit la création des formes et la reproduction des caractéristiques.
La preuve que le hadith englobe bien ces deux sortes de représentations et que toute représentation réalisée à la main est interdite, qu’elle soit sculpture ou juste dessin, réside dans le fait que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a maudit tous ceux qui font des représentations de manière générale.
D’ailleurs, il est plus sûr et préférable au croyant de s’éloigner de tout doute. Mais l’on pourrait se demander : n’est-il pas plus prudent pour le croyant de suivre le contenu des textes et ne pas se contraindre à suivre ce qu’il y a de plus sévère ?
Je dis : oui, c’est vrai, qu’il est plus prudent de suivre ce que les textes indiquent, et ne pas rechercher ce qu’il y a de plus sévère, mais lorsqu’on se trouve face à un texte général qui pourrait signifier deux choses, il est plus prudent de le considérer dans sa généralité, et par conséquent, de prendre en compte les deux cas de figures.
Cette règle s’applique parfaitement sur le hadith qui concerne les représentations. Il n’est donc permis à personne de dessiner l’image d’une créature ayant une âme, comme l’être humain, car sinon elle serait touchée par la malédiction lancée contre ceux qui font des représentations.
Et c’est Allah Qui accorde le succès.
-
Fatwa de cheikh Otheimine
-
Al-Majmûc uth-Thamîn, vol. 1, page 200.
________________
1 Le hadith Qudsî est le hadith qui nous est parvenu, par l’intermédiaire du Prophète, de la part d’Allah, Exalté soit-Il. La différence entre le hadith Qudsî et le Coran est (entre autres) : - Le Coran : les termes et la signification proviennent d’Allah ; le hadith Qudsî : le sens provient d’Allah et les termes sont du Prophète - On ne récite pas les hadiths Qudsîs dans un but d’adoration, contrairement au Coran. [N. du T.]
2 Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre de l’unicité (n°7559) et par Muslim dans le chapitre du vêtement (n°2111).
Offrir un cadeau à l'occasion d'une naissance
/ 0
- Détails
- Catégorie : Fatawas Sheihk Otheimin
- Affichages : 1081
Offrir un cadeau à l'occasion d'une naissance
Q : Quel est l’avis de la législation sur ce que font certaines femmes aujourd’hui lorsque l’une de leurs amies accouche, elles lui offrent une grande somme d’argent qui peut alourdir les dépenses du mari et causer des problèmes entre les deux époux ?
Ce genre de cadeau a-t-il une origine dans la législation islamique ?
R : Il n’y a pas de mal à offrir un cadeau au nouveau-né, car à l’origine, les cadeaux et toutes les transactions sont licites et permis, sauf lorsqu’on établit la preuve du contraire.
Par conséquent, si la coutume à l’occasion d’une naissance consiste pour certaines personnes à offrir une somme d’argent de la part des proches au nouveau-né, il n’y a aucun mal à le faire.
Cependant, ceci doit être considéré comme un respect des us et coutumes et non pas comme une adoration à Allah, qu’Il soit élevé, car en effet, je ne connais à ce jour aucune preuve émanant de la Sunna qui incite à offrir pareil cadeau. Ce n’est qu’une tradition connue et familière pratiquée par les gens aujourd’hui.
Toutefois, si cette tradition apporte un mal quelconque, il faut alors s’en écarter. Si, comme il est précisé dans la question, cette coutume alourdit les charges de l’époux sur qui l’épouse insiste pour qu’il lui donne une somme d’argent conséquente, afin de l’offrir aux parents du nouveau-né, alors ceci est déconseillé en raison du mal et de la gêne que subit le mari.
Par contre, il n’y a pas de mal s’il s’agit d’offrir un petit cadeau qui maintient les liens d’amour et de fraternité.
- Fatwa de cheikh Otheimine,
- Nûr calâ ad-Darb (Lumière sur la voie), page 34, 35
Embrasser les Mahârim
/ 0
- Détails
- Catégorie : Fatawas Sheihk Otheimin
- Affichages : 930
Embrasser les Mahârim
Q : Quel est l’avis juridique de l’islam sur le fait d’embrasser ses Mahârim ?
R : Embrasser les Mahârim avec désir ou en craignant d’exciter le désir, ce qui est très peu probable avec ses Mahârim en raison des liens du sang, mais possible avec les Mahârim par allaitement ou par mariage, est sans doute interdit. Mais si on ne craint pas l’excitation du désir, il n’y a pas de mal à embrasser sur le front ou sur la tête.
Par contre, il faut éviter le baiser sur la joue ou les lèvres sauf pour le père avec sa fille ou la mère avec son fils.
En effet, on rapporte de façon sûre qu’Abû Bakr, qu’Allah l’agrée, a rendu visite à cÂ’ïsha, qu’Allah l’agrée, alors qu’elle était malade. Il l’a embrassée sur la joue et lui a demandé : « Comment vas-tu ma fille ? »
-
Fatwa de cheikh Otheimine,
-
Durûs wa Fatâwa al-Haram il-Makkî (Les cours et fatwas de la mosquée sacrée de la Mecque), p. 284
Les vêtements courts des enfants
/ 0
- Détails
- Catégorie : Fatawas Sheihk Otheimin
- Affichages : 995
Les vêtements courts des enfants
Q : Certaines femmes, qu’Allah les guide, font porter à leurs petites filles des vêtements courts qui laissent les jambes découvertes.
Lorsque l’on conseille ces mères par rapport à ces habits, elles disent : « Nous aussi, nous nous habillions ainsi quand nous étions petites et ceci ne nous a fait aucun mal après avoir grandi. »
Que pensez-vous d’une telle situation ?
R : Je pense qu’il ne faut pas vêtir sa petite fille de ce genre de vêtements, car si elle s’y habitue, elle continuera à les porter sans que cela ne la gêne.
Par contre, si elle est habituée à la pudeur dès son jeune âge, elle restera pudique en grandissant. Je conseille donc à nos sœurs musulmanes de délaisser les habits venant de l’extérieur, en provenance des ennemis de la religion, et d’habituer leurs filles aux habits décents et à la pudeur, car la pudeur fait partie de la foi.
-
Fatwa de cheikh Otheimine,
-
Fatâwâ al-Mar’a (Fatwas concernant les femmes) compilation de Muhammad al-Musnad, page77.
.jpg)
